Métaphore utilisée pour illustrer un principe psychologique ou émotionnel simple: une seule chose négative peut suffire à gâcher quelque chose de positif, alors que l’inverse n’est pas vrai.
Le cafard dans le gâteau à la cerise : Imagine un magnifique gâteau, bien décoré, garni de belles cerises brillantes. Tu as envie de le manger. Mais... on t’annonce qu’il y a un cafard écrasé dedans. Même s’il y a plein de bonnes choses dans ce gâteau (des ingrédients de qualité, une belle présentation, un goût sucré), la présence d’un seul élément répugnant — le cafard — suffit à tout gâcher. Tu n’as plus du tout envie d’y toucher. Et si on inversait? Maintenant, imagine un plat composé de cafards. C’est rebutant. Tu n’as aucune envie d’en manger. Et si on te dit: « Mais regarde, j’ai mis une cerise dessus! » Est-ce que ça change ton envie d’en manger? Probablement pas.
La leçon psychologique
Une seule expérience négative, critique ou blessure émotionnelle peut entacher ou faire oublier un ensemble de choses positives. Mais une chose positive (un compliment, un petit bonheur) ne suffit pas toujours à effacer un vécu difficile ou une ambiance toxique.
Pourquoi c’est utile?
Cette théorie est souvent utilisée en psychologie: pour comprendre pourquoi les traumatismes ou les critiques marquent autant. En relations humaines: une parole blessante peut anéantir des mois d'efforts. En communication: une erreur dans un discours ou une attitude peut entacher une réputation entière.
Comment en sortir?
Prendre conscience de cette dynamique, c’est déjà amorcer le changement.
Pour ne plus laisser un cafard gâcher toutes les cerises, il est essentiel de développer notre capacité à distinguer les faits de notre ressenti immédiat.
Cela passe par l’accueil de nos émotions sans leur laisser le pouvoir de dicter toute notre réalité.
Apprendre à relativiser, à mettre en perspective, à cultiver ce qui va bien sans nier ce qui est difficile.
C’est aussi oser choisir ce que l’on nourrit dans son bol: accorder davantage d’attention à la beauté, à la douceur, à la joie simple, sans se laisser happer par l’exception qui dérange.
Le striatum est la partie du cerveau qui motive nos choix en récompensant certaines actions de façon immédiate. Ces réactions sont ancrées depuis si longtemps, que l'homme les a encore et même pire, les exploite dans notre société pour des raisons principalement de rentabilité.
En bref, le cerveau nous récompense immédiatement et vivement dans certains cas:
La sexualité
Dans un monde où la survie est essentiel, se reproduire est la clef. Notre cerveau met donc cette activité en priorité sur beaucoup d'autres.
La nourriture
A l'origine des temps pour l'homme, la nourriture était plus rare et difficile à obtenir. Notre cerveau récompense donc le fait de manger, de manger à l'excès pour faire des réserves afin de pouvoir tenir jusqu'à la prochaine opportunité.
La Flemme
Dans le cadre de la survie où la nutrition et la fatigue sont des éléments importants, pouvoir s'économiser est une bonne technique pour tenir plus longtemps. Le cerveau va donc récompenser le fait d'en faire le moins possible pour en obtenir le plus.
Le pouvoir
Etre dans une position de pouvoir permet en général d'obtenir les points précédents plus facilement. Le raccourci est donc rapide pour le cerveau qui récompensera le fait de se sentir dans une position de chef ou dominant.
L'information
Pour survivre dans un monde hostile, il faut être alerte, le cerveau récompense donc le fait de capter des informations.
Ressource : Striatum (comment notre cerveau peut sauver la planète) de Sébastien Bohler
Des études montrent que le cerveau interprète ce que fais le corps, que ce soit vrai ou faux. Imiter une situation qui